Bonjoyur j ai vraiment besoin d aide et merci d avance a celui qui va m' aider:Elle était déchaussée, elle était décoiffée, Assise, les pieds nus, parmi les jon
Question
Assise, les pieds nus, parmi les joncs penchants ;
Moi qui passais par là, je crus voir une fée,
Et je lui dis : Veux-tu t’en venir dans les champs ?
Elle me regarda de ce regard suprême
Qui reste à la beauté quand nous triomphons,
Et je lui dis : Veux-tu, c’est le moi où l’on aime,
Veux-tu nous en aller sous les arbres profonds ?
Elle essuya ses pieds à l’herbe de la rive ;
Elle me regarda pour le seconde fois,
Et la belle folâtre alors devint pensive.
Oh ! Comme les oiseaux chantaient au fond des bois !
Comme l’eau caressait doucement le rivage !
Je vis venir à moi, dans les grands roseaux verts,
La belle fille heureuse, effarée et sauvage,
Ses cheveux dans ses yeux, et riant au travers.
Victor Hugo, Les Contemplations, Autrefois, 1, 21, 1856.
SUJET : Quelques années plus tard, le poète retrouve, au même endroit, la même personne. Imaginez la rencontre.
Vous garderez la première personne du singulier. Vous intégrerez un portrait du personnage féminin et vous tiendrez compte des émotions et des sentiments du narrateur.
1 Réponse
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1. Réponse niogret2m
Réponse :
Je l'ai retrouvée tout à fait par hasard. Toujours aussi jolie, peut-être plus encore. J'ai reconnu son beau sourire, ses cheveux plus blonds que les blés. J'ai osé l'aborder. "T'en souvient-il de notre promenade dans les bois ?". "Oui, "répondit-elle. Je la sentais émue, plus que moi encore. - "J'aurais dû .." J'allais exprimer mes regrets, elle mit un doigt sur ma bouche , mit son bras sous le mien et nous partîmes tous deux le long de la rivière. Le chemin menait au petit bois. Sans parler, j'ai refait le chemin avec elle, je la tenais par la taille. l'air était doux, les merles siffaient , ils m'encourageaient à oser. Je l'embrassai. Je n'étais pas audacieux quand j'avais 17 ans. Les jours passent et même les semaines. Nous n'avions rien oublié. Nous avons recommencé.
Explications :